A
Kaikoura, au nord de la petite ville de bord de mer, nous nous
rendons au bout d'une petite route terminée par un parking. C'est le
départ d'une balade qui monte en haut de la falaise. Cependant, une
masse noire bougeant légèrement sur les rochers à 15 mètre de
notre voiture nous attire. Nous nous approchons alors avec les filles
pour découvrir avec joie un lion de mer affalé sur le dos et se
faisant bronzer le poil.
Quelques
photos plus tard, nous préférons longer la côte, sur les rochers,
plutôt que de surplomber ce site qui promets d'être riche en
découverte de la faune locale. La mer est assez loin de la falaise,
nous permettant de marcher su les rochers à fleur d'eau sans se
mouiller les pieds. Deux nouveau lions de mer attire notre œil et
nos objectifs. Mais la mer monte rendant une approche impossible.
Nous
continuons notre balade. Les filles ramassent de nombreux coquillages
qui seront lâchés régulièrement, car une règle simple est que
nous n'embarquons rien. D'une part, c'est interdit, et d'autre part,
nous n'avons pas de place dans nos bagages. Une cantine entière
aurait été nécessaire pour transporter tous les coquillages,
feuilles, fleurs et brindilles ramassées jusqu'à présent dans tous
les pays visités.
Deux
lions de mer nous permettent de nous en approcher et de les observer
à quelques mètres. L'un n'apprécie pas mon appareil photo et me
pourchasse sur quelques mètres. Pas trop de danger, nous sommes
toujours à plus de 5 mètres d'eux et leur déplacement est
relativement lent.
Plusieurs
lions de mer nagent à une centaine de mètres de là. Nous marchons
pour nous en approcher, mais ils sont proche de rochers qui semblent
former une ile, si ce n'en est pas encore une, ça le sera dans
quelques minutes vu la montée de l'eau. Tant pis... j'y vais quand
même. Au pire, je devrais déchausser pour revenir. Je n'ai pas été
déçus : je traverse dans un premier temps une colonie d'une
quinzaine d'individus puis sur des rochers plus isolés je peux en
voir une seconde. Des grands, des petits, des qui se dorent la
pilule, des qui nagent, le moment est assez magique. Mais je dois y
aller avant de jouer le Robinson Crusoé. Je n'aurai même pas à
enlever mes chaussures ; cela sera cependant le cas pour les deux
personnes revenues cinq minutes plus tard.
Sur
le chemin du retour, nous rencontrons un couple qui souhaitait
également rentrer au parking. Ils pensent que l'eau est trop montée,
recouvrant les rochers nous ayant permis de venir jusqu'ici et que
nous ne pouvons pas passer, la seule issue qui semble se dessiner
serait de faire le grand tour : continuer le long de la côte pour
tenter de retrouver le chemin passant en haut des falaises... à
condition que ce derniers redescende au niveau de la mer... ou que la
marrée soit tellement haute pour nous y porter. Rebroussant chemin,
ils ont faillis nous convaincre, mais nous souhaitons voir par nos
propres yeux ce barrage d'eau. A première vue, cela semble un peu
compromis, d'autant plus lorsque l'on voit des personnes souhaitant
faire le chemin inverse arrêtées sur les rochers de l'autre côté.
Nous persistons et en escaladant un peu et longeant avec notre corps
la falaise sur les 50 centimètres de roche en dévers, nous
réussissons à passer de l'autre côté. En parents responsables,
vous vous doutez bien que nous n'avons pas souhaité faire franchir
ces barrières roches un peu dangereuses à nos filles. Non, elles,
devrons rentrer, seules mais en sécurité, en faisant le grand tour
par la balade en haut de la falaise. ;-)
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