Et voilà ! Les dernières
cartes postales de l'opération du même nom sont parties de Cuzco !
C'est l'occasion de dresser
un bilan chiffré de l'opération : 717 cartes écrites, peut être
700 par mes soins, et plus de mille timbres collés... rarement des
autocollants ! Nous espérons qu'elles vous ont fait voyager autant
que le site, et que votre facteur ne les a pas gardées pour lui !
Parmi toutes celles-là,
nous savons que les
cartes pékinoises sont arrivés en deux fois, avec près d'un
mois d'écart entre les deux vagues. Nous les avions pourtant toutes
postées au même moment. La guichetière avait été très surprise
du prix du timbre en international, près de dix fois plus cher que
pour l'envoi d'un gros paquet de plusieurs kilogrammes de vêtements
envoyé à l'autre bout de la Chine.
Les
cartes Indiennes ne sont elles, sans doute, jamais parties de Jaipur.
Nous revoyons encore la tête de l'employé de poste à qui nous
avions confié notre tas de cartes... sans lui demander de les
oblitérer. Erreur que nous n'avons plus commise depuis.
A Bali, nous nous étions
pris un peu à la dernière minutes, Cyril
était allé poster les cartes postales le matin même de notre envol
vers l'Australie. Le postier ne lui a pas réellement inspiré
confiance et nous avons eu peur qu'il récupère les timbres malgré
l'oblitération. Le mari de la cliente qui me précédait était
revenu en furie afin de demander le remboursement du prix d'un colis
que la femme venait de poster, apparemment, le postier avait un peu
abusé sur le tarif pratiqué...
Nous avons ensuite connus
quelques pays où nous avions plus confiance dans les organismes
postiers. Mais ce n'est pas pour autant que nous relâchons notre
vigilance et tamponnons systématiquement toutes nos cartes avant de
les glisser dans la boite postale. Ainsi, en
Tasmanie la poste est finalement plus une boutique souvenir
qu'une simple boite aux lettres tant le nombre de produits dérivés
vendus est impressionnant. En Nouvelle Zélande, nous n'avions que
trois semaines pour visiter un maximum et avons
profité des nombreux jours de pluie pour les rédiger.
Je ne sais pas si vous
aviez déjà reçu une
carte postale d'un lieu aussi exotique et isolé que de l'Ile de
Pâques. Avouez que c'est pour celle du Chili, nous ne pouvions
pas faire plus original ! Pardonnez notre court texte, mais pour
seulement cinq jours passés sur place nous ne voulions tout de même
pas le passer à écrire les cartes.
Puis il y eu celles
d'Argentine, celles que vous n'avez malheureusement pas pu recevoir,
puisque bien que toutes écrites, et faisant
partie de mon sac volé lors de notre arrivée à Buenos Aires,
elles s'envolèrent donc mais n'effectuèrent pas la traversée de
l'Atlantique. D'un autre côté, nous n'espérions pas que le voleur
aille dans un bureau de poste pour leur coller un timbre. Nous
n'avons pas eu le courage d'en réécrire de nouvelles.
Au Brésil, nous avions
opté pour un envoi immédiatement après les avoir écrites et avons
bien stressé qu'elles soient à nouveaux volées. L'achat
des timbres avait été tout un calvaire pour le postier qui a
recompté je ne sais combien de fois le nombre nécessaire. Il faut
dire que le prix dépendait de la destination de la carte postale et
que le tarif n'était donc pas tout simplement celui "international"
comme beaucoup de pays le pratiquent.
Heureusement que nous
avions les
cartes postales de Bolivie à écrire lors de notre séjour à
Uyuni. Le
blocus nous a... bloqué dans cette ville pendant plus d'une semaine,
les cartes postales m'ont occupée pendant que Cyril rattrapait le
retard dans la rédaction des articles pour le site.
Et pour conclure cette
Opération Cartes Postales, nous avons posté le dernier lot de ce
voyage à Cusco, au Pérou. Elles arrivent en ce moment en France.
Quelque soit le pays, à
chaque fois les réactions des postiers sont les mêmes : un
étonnement non dissimulé lorsque nous posons le tas de cartes sur
le comptoir en leur demandant le nombre de timbres nécessaires. Dans
les pays au niveau de vie assez bas, ils tiltent souvent sur le coût
global d'un tel envoi : le prix d'un timbre pour un envoi
international paierait dans certains cas le prix d'un repas complet.
Alors imaginez que le coût pour 80 cartes postales suffirait à
nourrir une personne pendant près d'un mois (matin, midi, soir).
C'était le cas en Inde, à Bali, en Bolivie et au Pérou.
C'est dans l'addition du
nombre total de cartes postales que nous nous étonnons encore
nous-même de la quantité envoyée : 717 en seulement 10 mois.
En espérant que vous
aurez pris plaisir à les lire. Nous lançons un petit concours
photos de la meilleurs mise en valeur de ces cartes postales chez
vous (à
nous envoyer par mail). Au dessus de la cheminée, sous les
aimants du frigo, punaisées sur un tableau en liège ou bien tout
simplement posées en équilibre sur un meuble, nous serions en effet
très curieux de voir ce qu'elles sont devenues.
Il est temps de les sortir
du tiroir !
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