A peine arrivé à
Hong-Kong, nous nous sentons déjà bien. Pas besoin de
journées d'adaptation telles que nous en avions eu besoin à
Pékin ou à Jaipur.
Je n'ai jamais été attiré
par l'Asie dans mon jeune âge. Mes rêves de voyage me
transportaient généralement sur la cordillère
des Andes, en Australie, en Antarctique, en Afrique. Mais jamais en
Chine. Et lors de la préparation de l'itinéraire de ce
tour du monde, j'avais dit ok pour la Chine, plus par "devoir"
que par envie. Et je dois dire que ce séjour de 1 mois à
Pékin m'a bien plu. Je sentais même la nostalgie de ce
pays me gagner pendant les derniers jours passés en Chine. Les
Chinois, la nourriture, la vie, l'ambiance, le caractère
citadin de Pékin, tous ces aspects allaient me manquer. Et
c'est avec un réel plaisir que je retrouve la majorité
de ces sensations ici, à Hong-Kong. Dès l'arrivée
à l'aéroport, on se sent déjà en terrain
connu. Les idéogrammes nous transportent paradoxalement dans
un milieu familier. Le parcours en bus de l'aéroport jusqu'à
notre logement nous permet de faire un petit tour touristique à
travers Hong-Kong et commencer à apprécier cette
région. Car Hong-Kong n'est pas une simple ville. Il s'agit de
quatre territoires principaux, dont deux se situent sur le continent
chinois (News Territories et Kowloon), les deux autres étant
chacun une ile (Lantau Island et Hong-Kong Island). Une quinzaine de
petites iles viennent compléter ce territoire chinois
longtemps resté sous l'autorité britannique. Et c'est
tout récemment que la Chine récupéra ces
territoires, en 1997, tout en laissant un régime capitaliste.
C'est même contractuel et avec une échéance. 50
ans après, donc dans une petite quarantaine d'années,
le régime communiste remplacera celui actuel mettant fin à
la cohabitation des deux régimes pour un seul pays. J'imagine
avec amusement une sympathique redistribution de chacun des étages
des buildings composant Hong-Kong à chaque Chinois, devant les
yeux ébahis des actionnaires.
Retrouver la Chine, cela veux également
dire, en terme culinaire, se régaler de soupes, pâtes,
poulet, bœuf, raviolis, shabu (viandes et légumes cuits dans
un bouillon à table, telle une fondue aqueuse) bref que de
bonnes choses qui me tardaient de manger à nouveau.
Question sanitaire, bien que le lavage
des mains reste obligatoire avant chaque repas, il est bien agréable
de faire une pause dans notre vigilante et paranoïaque gestion
de l'hygiène pour nos filles et nous-même.
Nous avons neuf jours sur site. Neufs
jours de pur bonheur. Neuf derniers jours de notre voyage... dans
l'hémisphère nord.
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