Sunrise sur le Taj Mahal |
Écrit par Perrine | |
24-11-2008 | |
Il est en fait très facile de se réveiller avant l'aube : vu le nombre de muezzines qui appellent à la prière matinale. Notre hôtel n'est qu'à 100 mètres de l'entrée Est de l'édifice, ce qui nous permet de partir vraiment au dernier moment : pratique pour ne pas réveiller les filles trop tôt ! 6h05 : il y a déjà une cinquantaine de personnes qui font la queue devant la porte, elles ont déjà leur billet. Nous achetons les nôtres, 750 roupies par personne quand même (les enfants de moins de 15 ans ne payent pas). Puis nous faisons la queue. Un agent nous indique qu'il faut faire 2 queues : une pour les femmes, une pour les hommes. L'ensemble des touristes s'exécute. Une dizaine d'indiens, employés des boutiques alentours, sont là pour "aider" le touriste, en lui rappelant qu'avec son billet d''entrée au Taj Mahal, il a droit à une bouteille d'eau et une paire de sur-chaussures. Heureusement qu'ils sont là ... aussi pour nous indiquer "la" boutique où nous pouvons acheter les cartes postales ! Vers 6h35, la lumière de la rue n'est déjà plus la même, le soleil pointe son nez, et les lourdes portes du Taj Mahal ouvrent. Il y a 2 portiques de sécurité pour contrôler les hommes avant d'entrer, et un seul portique, protéger des regards par un grand rideau, pour les femmes. Un agent explique à Cyril que le Doudou doit être laissé à la consigne... Pas de Taj Mahal pour Doudou gros lion, ni pour le Doudou Mouton d'Amélie ! Cyril part donc les "planquer" dans son sac à dos un peu plus loin puis revient dans la file. Les filles pleurent leur Doudou, difficile le matin très tôt alors que nous les avons réveillées, de les priver de leur peluche. Nous passons le portique de sécurité : la fille devant moi se fait refouler pour un paquet de cigarettes entamé, c'est poubelle ou consigne ! Pareil pour les gâteaux, bonbons, et autres choses à manger. Les sacs sont fouillés jusqu'aux moindres poches, y compris celles des portes-feuilles. Cyril quant à lui se fait refouler à cause des câbles électriques de son sac : on ne laisse d'habitude jamais le sac photo dans les chambres d'hôtel, mais là, Cyril préfère déposer son sac à la chambre plutôt qu'à la consigne. Une fois cette barrière franchie, nous pouvons enfin aller voir le Taj Mahal, même si le soleil l'éclaire depuis longtemps maintenant. Comme la veille, la brume nous empêche de voir clairement l'édifice. Notre désire de perfection nous pousse à attendre que le spot central soit libre pour prendre les photos. La magie opère, c'est beau quand même. Nous approchons doucement, après tout nous avons encore 2h30 avant le rendez-vous avec le chauffeur, et puis nous avons pas payé 1500 roupies pour juste quelques minutes, les visites éclaires des tours opérateurs, ce n'est pas pour nous, vous l'aurez compris. Nous faisons le tour du bâtiment avant d'entrer, des "guides" sont là pour nous montrer les effets de lumières des pierres précieuses incrustées dans le marbre. Les photos sont interdites, nous avons notre techniques insoupçonnable pour en prendre quand même. Le soleil est déjà haut, et la lumière est déjà différente. Bon, le soleil s'est levé, c'était joli, c'est joli aussi quand le soleil se couche, mais nous n'allons pas refaire le sketch de Coluche et y passer 50 heures. Il est déjà 9h30... Notre chauffeur nous attend. A lire également :
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