Geysers del Tatio |
Écrit par Cyril | |
11-06-2009 | |
Ce site se visite à l’aube, lorsque la différence de température permet d’admirer la formation des cheminées de vapeur. Le mini-bus vient donc nous chercher à notre hôtel à 5h. Dehors, la températures est plus que fraiche, nous rentrons dans le van emmitouflés dans nos polaires. Après 2 heures de route nous arrivons sur zone avec un lever de soleil qui éclaire ce champ de Geysers. Cette vision m'évoque une scène du "Troisième type" avec les vapeurs à contre jour. La vapeur d'eau qui s'échappe des fumeroles nous réchauffe nos mains frigorifiées par l'air encore froid de la nuit. Un petit déjeuner est servi devant le mini-bus. Thé, café, petits pains, beurre, confiture... bref, un petit déjeuner complet que je serai apparemment le seul à ne pas profiter, trop occuper à savourer ce moment devant les Geysers qu'à beurrer une tartine que je pourrai faire de retour en France. D'ailleurs, je m'aventure par la suite sur le flanc de la montagne dans le but de faire un petit panoramique du site. Quelle ne fut pas ma surprise de voir devant moi plusieurs Vizcacha, sortes de lapins à queue d'écureuil. Après une séance photo prolongée, j'ai juste le temps de redescendre rapidement et de monter dans le mini-bus déjà en partance. Nous nous arrêterons trois kilomètres plus loin, où de grand Geysers ont été isolés par des murets en pierres afin de pouvoir les approcher dans trop se bruler. Amélie profitera pendant ce temps d'un aménagement d'une petite piscine de fortune alimentée par une source chaude. Elle sera d'ailleurs la seule de la famille à tenter l'expérience, et la seule enfant dans le bain, ce qui lui voudra toutes les attentions des autres voyageurs nous accompagnant. Le retour vers San Pedro de Atacama se fera par des montagnes aux milliers de cactus et nous visiterons un mignon petit village encore habité par une ou deux familles. Les filles auront d'ailleurs l'opportunité de caresser un bébé Vicuña de quelques mois. De retour à San Pedro, une sieste s'impose : l'altitude, ça fatigue !
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