Préparatifs à Puerto Natales |
Écrit par Cyril | |
01-05-2009 | |
Fidèles à nos réservations de dernière minutes, j'avais reçu le matin même une réponse négative pour un hébergement dans un hôtel bien connu des backpakers passant par Puerto Natales, il nous faut donc nous mettre en quête d'un toit pour la nuit. A notre descente du bus, c'est donc avec courage et méthode que, sac sur le dos, je parcours les quelques centimètres qui nous séparent du trottoir et tend d'un geste ample, ma main pour attraper le prospectus qu'une Chilienne m'encourage à consulter. "habitación ?" me questionne-t-elle ? Heu, oui, une chambre, justement, nous en cherchons une et elle vient à nous. Après une négociation tarifaire qui consistât seulement à approuver son prix, nous nous dirigeons chez elle. Il s'agit d'une famille avec six enfants qui nous accueille avec le sourire. L'hébergement, c'est fait. Reste à voir pour le lendemain. Nous retrouvons Elise que nous avions rencontrée à l'auberge de Punta Arenas et qui a fait le voyage vers Puerto Natales à l'aide d'une autre compagnie de bus. Après un petit tour dans la ville, nous assistons à une petite réunion d'information proposée par l'hôtel de backpakers Errica Rock. Une présentation bien sympathique faite par un jeune guide Américain (du nord) venu s'installer ici pour y créer Erratic Rock qui offre non seulement un hébergement, mais également tout le nécessaire aux randonneurs pour effectuer du trek dans le parc de Torres del Paine. Nous y apprenons beaucoup sur les possibilité en terme de randonnées et sur la façon de s'y préparer. Même si cette partie ne nous sera pas utile puisque nous ne camperons, ni ne randonnerons sur les pentes de la montagne, nous pouvons déjà planifier l'itinéraire que nous prendrons le lendemain pour avoir un maximum de points de vue sur cette montagne. A la question : quel temps fera-t-il ?, on vous répondra qu'il change toutes les 5 minutes et qu'il faut se préparer au froid et à des grands vents. La gestuelle associée au parole fait rire, le fond, fait lui pâlir les randonneurs insouciants. Ils sont au moins prévenus, en réalisant le parcours du fameux W, qui prend 5 jours de marche, ils devront affronter le vent, fort, très fort, celui qui peut vous faire chuter si vous n'avez pas vos quatre points d'appui correctement scellés lors de la marche. Les habits imperméable ne sont ici pas nécessaire. Ce n'est pas que la pluie n'est pas présente, bien au contraire, mais mouillé, il le seront de toute manière, alors si on veut sécher lors des accalmies, autant que ce soit bien aéré. Ha oui, l'autre conseil important et celui d'emporter un vêtement "sec" pour le soir et la nuit afin d'être confortablement habillé pour ces moments de repos. Oui, le lendemain matin, ce n'est pas très agréable de devoir tordre ses chaussettes et son T-shirt afin de le remettre pour la journée, mais c'est ça la randonnée en Patagonie ! L'idée est venue d'un commentaire laissé il y a quelques semaines sur ce site par un voyageur qui avait visité cette région et dont le seul regret avait été de ne pas avoir loué de voiture. Nous demandons au guide ce qu'il est intéressant de voir à l'aide de ce moyen de transport et la décision est prise. Nous louerons une voiture afin d'être beaucoup plus libres de nos mouvements que le fait d'emprunter les bus existants. Nous partirons à l'heure que nous souhaiterons, nous arrêterons prendre les photos lorsque le désir s'en fera sentir (tous les 10 mètres ? ;-) et finalement, cela ne sera pas beaucoup plus cher, surtout si l'on mutualise le transport ; Élise est de la partie ! Les courses alimentaires pour le soir et le piquenique du lendemain, la réservation d'un voiture le location et celle du bus pour le sur lendemain nous permettant de rejoindre El Calafate, nous occuperont le reste de la journée. Il faut se coucher tôt, demain, réveil 4h30 pour un départ à 5h15. Notre aubergiste s'en étonne. Nous avons nos raisons, l'une pécuniaire, l'autre s'avèrera sur place être une excellente idée, de part sa splendeur. A lire également :
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