Nusa Lembongan et sa Mangrove |
Écrit par Cyril | |
30-12-2008 | |
De nombreux arbres la recouvre, rendant ainsi un espace vierge de l'homme aux nombreuses espèces animales qui la peuple. Pour y accéder, plusieurs solutions :
Nous souhaitions en effet partir de Padang Bai, bien plus près de Amed (là où j'ai plongé) que Sanur. La course est négociée avec plusieurs pêcheurs sur la plage, le prix souhaité, en dessous de toutes les offres, a été proposé au bluffe, au gérant de l'hôtel. C'est quand même bien plus pratique si l'on doit partir tôt que le pêcheur vienne nous prendre devant notre logement, notre hôtel étant sur la plage. Prix accordé, départ prévu pour le lendemain, 8h car la mer est bien plus calme le matin. Nous avions déjà eu l'occasion de faire une balade avec ce type de bateau de pêcheur, lors de la sortie "dauphins". Nous n'avions eu que très peu de projection d'eau dans ce bateau pourtant bien exposé. Nous partons donc confiant, en ayant juste pris soin de couvrir nos 2 gros sac avec la house pluie intégrée. Première fois que nous l'utiliserons. Les autres sac ? Oh, pas de problème la mer sera calme. Le pêcheur nous attend bien à l'heure prévue. Nous chargeons les sacs. L'eau est ultra transparente. Nous apercevrons quelques poissons multicolores, et pas que des petits, à moins de 5 mètres du rivage. L'appareil photo est sorti. Il sera vite caché sous mon t-shirt avant que je me décide à le ranger dans le sac à dos. Au première éclaboussures, le pêcheur s'est un peu excusé. Ce n'était rien à côté de ce qui nous attendait. Les premières vagues ne se seront pas calmées jusqu'à notre arrivée sur l'île. Oui, je coupe court le suspens, mais si vous lisez ces ligne, vous savez déjà que nous avons survécus ;-) Ben nous ne faisions pas les fiers dans cette petite embarcation, avec des filles sans gilet de sauvetage, bien sur, dans une eau capricieuse dès le matin, et avec le ciel qui commençait à s'assombrir. L'eau se projetait de plus en plus dans le bateau, sorte de petite pirogue avec 2 bambous opposés pour garder l'équilibre. Nous ne pouvons tenir que les uns derrière les autres, impossible de s'assoir à côté d'une autre personne. Les filles seront vite cordialement invitées par leur père à s'assoir sur le fond, afin de limiter le risque de se voir passer par dessus bord. Oh, les vagues n'étaient certainement pas bien grandes. Mais dans une petite barque comme la notre... A mi chemin, tout passe par la tête. N'est-ce pas un peu imprudent de prendre le bateau de la sorte avec nos jeunes enfants Mi-mi et Li-lix ? Qu'est-ce qui reste si Mi-mi tombe à l'eau ? Nous arriverons... heu, comment dire... mouillé sur l'île des démons. Trempés d'eau de mer. Les sacs également, même si on a quand même réussit à limiter les dégâts. La traversée aura durée 1h30. C'est marrant de se dire que pendant cette petite balade matinale, on se dit : "tiens, ça fera un article intéressant, avec ce qu'il faut de moment difficile sans que cela soit au péril de nos vies. Enfin, j'espère..." Fraichement débarqués sur la plage côté Ouest de l'île, notre mission est de trouver notre hôtel, ce qui nous permettra de faire sécher nos affaires. Nous sommes d'ors et déjà par un balinais qui nous propose toute sorte de locations. Son doigt pointé vers une enseigne situé à dix mètre de nous sera notre guide pour trouver l'hôtel que nous recherchions. Nous y resterons deux nuit. Confort sommaire : pas de chasse d'eau, pas d'eau chaude, pas de lavabo, mais cela nous convient. Remarquez les progrès accomplis depuis trois mois. Une petite balade le long de la côte, nous permettra de rêver un peu face aux villas en location avec piscine à débordement et vue imprenable sur la crique. Nous avions été impressionnés par la spiritualité des balinais sur l'île de Bali, ici nous avons l'impression qu'ils vivent uniquement pour cela. Les temples se succèdent dans la ruelle principale, et de nombreuses cérémonies y prennent place tout au long de la journée. La vie y est très paisible, les seuls véhicules à moteur y sont des mobylettes. Au bout de la rue un chemin, au bout du chemin une allée, et au bout de l'allée le Café Rawe Mangrove. Sur le trajet, les habitant font sécher les algues qu'il cultivent dans la mer, rendant certaines plages inaccessibles aux bateaux. Ces algues seront destinée à la cosmétique. La précarité de leurs habitations de paille, et considérant le prix du produit fini, nous pensons qu'ils gardent jalousement leurs lingot d'or cachés sous le sable. Le paradis existe, il est au bout du monde, Saint Pierre n'y était heureusement pas. L'eau translucide de la mangrove, nous laisse découvrir la vie aquatique simplement chaussés de nos claquettes. Poissons grillés, cocktails, sieste et rédaction du présent article au rythme de la marée montante. Elle est pas belle la vie ? A lire également :
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