Achats réfléchis et numériques |
Écrit par Cyril | |
10-12-2008 | |
Cela fait d'ailleurs une semaine que je ne cesse de m'en servir, un vrai bonheur. J'ai pris également le pare-soleil et un filtre UV, plus pour protéger l'objectif que pour ses propriétés lumineuses. Le vendeur étant sympathique, je lui ai également pris une télécommande permettant de déclencher l'appareil photo, sans appuyer physiquement sur le déclencheur du réflex. Très pratique pour enchainer les photos de nous quatre par exemple, devant les immeubles de Hong-Kong Island. Et ça ne s'est pas arrêté là. Nous réfléchissions Perrine et moi à l'acquisition d'un troisième appareil photo. Comment ça. Deux, cela n'est pas suffisant ? Cet appareil serait pour Amélie. Comment ça, un enfant de 5 ans, disposer d'un appareil photo à soi ? Quelle fille pourrie gâtée ! Amélie nous demandait régulièrement si elle pouvait prendre quelques photos avec notre appareil compact. Septiques au début, nous avons été bluffés par les quelques photos prises, nous permettant au passage d'être tous deux, Perrine et moi, sur une même photo. Elles étaient pour la plupart pas trop mal cadrées, l'horizon... horizontal, le sujet net. Certes, les appareils photos de maintenant font beaucoup de réglages automatiquement, mais pourquoi ne pas profiter de l'occasion. C'est ainsi que nous nous sommes mis à la recherche d'un petit appareil numérique. Notre principal critère était le prix : le moins cher possible, puisque dédié à un enfant et simple d'utilisation. L'idéal aurait été un appareil spécialement conçu pour les enfants. Il en existe quelques uns. Nous avons eu l'occasion d'en tester deux dans un Toys'n Rus. Le premier ne possédait pas d'écran LCD, impossible donc de visualiser immédiatement l'image prise. Le second, à 70 €, spécial enfant avec anses en caoutchouc, permettant la visualisation, mais l'image est affreusement pixélisée. Forcément, avec 60 par 30 pixels, on vois pas super bien. Heureusement que la mention située en bas de l'écran permet d'assurer que l'image numérisée est de meilleure qualité que celle visionnée ! On discernerait peut-être un visage humain d'un poisson rouge, mais peut-être pas d'un individu à un autre. C'est dire ! Nous nous sommes donc tournés vers un véritable appareil numérique, le moins cher disponible, c'est à dire 80 € tout de même. Il s'agit d'un Samsung et à l'utilisation, nous en sommes très content. Sans rentrer dans les détails, il possède un stabilisateur, très pratique pour les bras frêles d'Amélie, il est très ouvert (f/2.8) ce qui permet là encore d'obtenir des images nettes, même en faible lumière. Il est très simple d'utilisation. Pour preuve, le vendeur lui ayant montré comment prendre une photo et la visionner par la suite en mode lecture, Amélie m'a épaté en me prenant en photo, toute seule et venant vers moi en me disant : "Tiens Papa, regarde, tu es sur la photo" en me présentant l'écran de visionage. De même, un "J'ai bougé et elle est floue. Attends, je recommence". La seconde photo sera nette. Voici en avant première, les toutes premières photos qu'Amélie a prises toute seule, aussi bien dans le cadrage que dans le choix des scènes. Sans censure. Ce reportage coloré vous mènera dans un marché Hong-Kongais et dans Goldfish Market : vendeurs de poissons rouges.
Premières photos d'Amélie au Goldfish Market Après une semaine d'usage, Amélie utilise son appareil avec une aisance déconcertante. Le zoom n'a plus de secret pour elle et son sens critique lui permet de refaire d'elle même une photo ratée. L'investissement en valait vraiment la peine. Elle est fière de cet instrument et s'intéresse davantage à ce l'environnement dans lequel nous évoluons, à ce que nous visitons et aux animaux rencontrés. Et pour la télé dans sa chambre ? Même pas en rêve.
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