Il doit être 9h40 du matin à Pékin quand on se réveille en ce jour de départ... oui, mais voilà, il est 3h4O ici à Paris et nous nous sommes couchés il y a 2h40 ! Je me tiens à la parois de la douche pour ne pas sombrer dans un sommeil qui n'a pas eu son compte. Il faut ranger... Laisser un espace propre pour 10 mois, là où nous avons trouvé refuge depuis bientôt 4 semaines, là où notre bazar nous a suivit ! Plier le lit, rapatrier sacs et derniers cartons dans la chambre d'ado de Cyril. Puis s'habiller, inaugurer les vêtements conçus pour l'occasion, comme la jupe "poche mystère" fabriquée par maman. Fermer pour de bon les sacs... et puis Seb est déjà là.
Installer les sièges autos, mettre les sacs dans le coffre, dire au revoir au père de Cyril, et partir. Il est 5h31... le voyage commence ! 6h21, on est à Roissy... on a le temps, alors on dort encore un peu dans la voiture de Seb. Doucement, on émerge... et si on allait voir dans l'aérogare ? Autant il y a beaucoup de monde sur l'autoroute, autant là, dans l'aérogare 2B de Roissy, il n'y a pas foule. Il fait d'ailleurs encore nuit ! 7h00 : Le vol est ouvert, on récupère la carte d'embarquement, et partons pour enregistrer nos 2 gros sacs pour la soute. C'est alors que ma sœur Marion apparait dans le hall avec ses 2 enfants... elle qui vit à Lilles a mis seulement 50 minutes pour arriver sur Roissy, Mariette loupe sa matinée d'école pour voir ses cousines s'en aller. On décide d'enregistrer les bagages tant qu'il n'y a pas beaucoup de monde... on passe la frontière de sécurité pour accéder à la zones des passagers pour enregistrer, et décidons de laisser momentanément les filles avec les cousins. Le verdict du poids des sacs est tombé : 11kg700 pour Cyril, et 8kg600 pour moi ! L'enregistrement des bagages ne nécessite pas la présence des filles, cependant l'édition des billets d'embarquements pour le vol de Londres à Pékin le nécessite. Nous passons donc le "portail" bien gardé dans l'autre sens pour les récupérer : pas un sourire, à peine un mot. On repasse donc dans la partie "gardée" de l'aéroport, obtenons nos billets d'enregistrement ainsi que 4 places côte à côte dans l'avion pour Pékin, c'est chouette ! Il ne nous reste plus qu'à dire au revoir à nos proches. Nous repassons donc au même poste qu'une demi-heure plus tôt, mais avec les filles. Et là, la magie des enfants opère : sourire de la policière, petit mot gentil pour les enfants, demandant à voir Amélie juste pour voir si ses yeux était réellement aussi bleu que sur la photo de son passeport ! Nous retrouvons donc Seb, Marion, Mariette et Marcellin qui nous attendent à la sortie du "portail", bientôt rejoints par Mamie Sylvie, Mamie Mireille et Papi Michel : tous trois venus en train... en presque deux heures. Conclusion : il vaut mieux habiter Lilles que la banlieue parisienne quand on veut se rendre rapidement à Roissy ! On décide de s'installer pour un café, et nous sommes très vite rejoint d'une autre brochette de notre fan club : Mamy Tine, Tonton Flo et Rachel, Elodie (la marraine d'Amélie) et Julien, ainsi que Michel, l'oncle de Cyril qui nous fait la surprise d'être là ! On commandes des cafés, des thés, et les cousines se régalent de viennoiseries Mc Do ! Un appel de mon père (à Strasbourg pour le boulot), un autre de mon petit frère (sur un chantier), l'étau se resserre. Je regarde mon portable, il est 8h45... c'est déjà l'heure de se diriger vers l'embarquement... C'est donc aussi le moment de dire au revoir. Il faut savoir que, autant j'adore les aéroports, autant je déteste les au revoir dans les aéroport : je pleure à tous les coups ! Rien que le fait d'y penser, ça me noue la gorge ! Je me retiens... tout le monde nous accompagnent à la Grande Porte... dernières photos, derniers bisous, des larmes se forment... on en rit... C'est fou comme c'est contagieux ! Maman a préparé une banderole : Bon Voyage Amélie Alix Perrine et Cyril, avec l'adresse du site en bas ! notre fan club nous fait un dernier signe de la main... Le compte à rebours était pourtant lancé depuis longtemps... la trappe s'est ouverte, on a pas eu le temps de sauter... on est parti ! A lire également :
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