Notre
arrivée en Nouvelle Zélande était l'occasion de retrouver pour
quelques jours, Marie et Bertrand, eux aussi en tour du monde et au
début de leur visite de ce pays lointain. Marie était une ancienne
collègue de ma précédente entreprise. Partie quelques mois avant
nous, nous l'avons ainsi rattrapée et la dépasserons, puisque nous
nous envolerons pour Tahiti une semaine avant eux.
Après
notre première nuit en sauvage, nous partons à leur rencontre. Pas
facile sans téléphone portable de notre côté. Heureusement, eux
en ont un, ce qui nous pompe quelques $15 en carte téléphonique,
mais nous sommes heureux de pouvoir les retrouver à Lyttelton après
nous être décrits mutuellement nos véhicules.
Leur
campeur-van ressemble plus à ce que l'on voit massivement ici : un
vieux monospace avec deux places devant, une cuisinette à l'arrière
dans le coffre, et entre les deux, deux petites banquettes de part et
d'autre d'une petite table. Celles-ci se replies pour former un lit.
Et pour passer un peu
inaperçu, le camper-van est complètement peint. Eux ont de la
chance, c'est pas trop extravaguant, mais certains peuvent se
retrouver avec des termes un peu provocants inscrits dessus.
Notre bout de chemin
ensemble nous mènera de Christchurch à Dunedin, en passant par le
mont Cook. D'immenses paysages splendides et de belles nuits à la
sauvage, peu habituel pour nous. Nous avons ainsi passé quelques 3
jours sans douche, cette dernière arrivant avec un bonheur
incommensurable le 4ème jour au soir.
Ce petit parcours ensemble
est l'occasion d'échanger et de comparer un peu notre vision du
voyage. Leur itinéraire les a mené dans plusieurs pays communs
(Rajastan [Inde], Bali, Tasmanie). La suite sera aussi similaire.
Mais sur place, notre façons de voyager est légèrement différente.
Alors que nous étions resté 3 semaines à Jaipur en Inde, ils ont
fait un parcours très dense dans le Rajastan, ne restant que 2
jours à Jaipur. De la Tasmanie, ils sont passés par beaucoup de
villes que nous avons visité, mais leur périple ne dura que 2
semaines contre un bon mois pour nous. Nous prenons bien plus de
temps, surement pour les enfants.
Nous nous quittons avec
l'envie de nous retrouver à une autre moment de nos parcours
respectifs. Peut-être en Amérique du Sud ?
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