A
notre arrivée sur Bali, nous souhaitions passer quelques jours
de repos dans un hôtel sans avoir trop de transport depuis
l'aéroport. Nous avons ainsi réservé 3 nuits
dans un hôtel à 300 mètres de la plage de Kuta,
plus exactement à Legian.
A
l'arrivée, un verre de jus de fruit nous est offert. A la
vision de la composition de notre famille par rapport à la
réservation d'une chambre double que j'avais faite par
internet, le personnel nous regarde un peu embêtés. Ne
vous inquiétez pas, nos "bébés"
dorment avec nous dans notre lit, leur répondons-nous. Sans
vouloir à tout prix faire des économie, nous ne
souhaitons pas effectuer de dépenses inutiles et nous
tenterons un maximum de dormir dans un minimum de lits pendant notre
voyage.
Les
filles découvrent avec joie une piscine, mais sans brassards,
nous leur interdisons l'accès (Oh dures les parents !) avec la
promesse d'en acquérir au plus tôt pour se rafraichir un
peu. Oui, parce que vous avez l'air de vous plaindre, vous, avec le
temps hivernal, en France, au Canada, en Suisse, au Luxembourg et
autres pays frigorifiques qui nous suit avec assiduité (merci
à vous au passage ;-), mais ici, il faut nous comprendre : le
moindre effort doit se faire à l'abri du soleil presque au
Zénith à 13h, sans quoi, la chaleur perle sur notre
front. Alors un petit tour à la piscine est plus que bienvenue
!
Comme
me le disait Amélie : "Papa, moi, dans ce pays, je
voudrais accrocher un ventilateur dans le ciel". Heureusement,
la chambre en est dotée d'un, si ce n'est la climatisation, et
tous les restaurants et commerces en dispose également. Nous
sommes cependant pendant la saison humide et la chaleur est tout de
même très supportable.
"Alors
si je comprends bien, la famille économise sur le nombre de
lit, mais se paie le luxe de la piscine !?"
"oui
;-)"
En
fait, la plupart des hôtels possède une piscine. Plus ou
moins grande, plus ou moins luxueuse. Les filles s'habituent
rapidement à ce confort et il sera nécessaire de faire
le point sur la condition humaine après un déception
pour cause de non présence d'une piscine. Nous avons encore un
peu de travail parental de ce côté là...
Une
nuit d'hôtel nous coûte ainsi 16 €, pour nous quatre,
petits déjeuners inclus. Les hôtels possèdent
généralement leur restaurant. Après avoir testé
celui-là, nous en trouverons des moins chers dans les rues
commerçantes alentours.
L'hôtel
possède également un petit office de tourisme. On peut
y demander un taxi, acheter des day-trip, ou toute sorte d'activité
touristique telles de rafting, balade en éléphant.
Cette dernière sera sans nous : à $ 70 la balade de 15
minutes... prix pratiqué par personne, avec un tarif "spécial
famille" à $ 240 toujours pour 15 minutes toujours. De
plus quand on sait que les éléphants ne sont pas
originaires de Bali, mais ont été importés
d'Inde spécialement pour les touristes et qu'ils ne sont pas
élevés dans des conditions sanitaires satisfaisantes,
ça refroidit un peu.
L'hôtel
possède un point cyber-internet, entendez par là, un
ordinateur relié au net par un modem 56K (vous savez, celui
qui fait "bip-bip ting cruchhhh chhh chhh" quand on lance
la connexion). Il m'a tout de même permis de me connecter pour
confirmer qu'aucune banque HSBC n'existait sur l'ile et donc que nous
allions payer des commissions à chaque retrait dans un ATM
(distributeur automatique). Le prix de la connexion est 4 fois plus
élevé que dans les cyber alentours, qui sont eux dotés
de l'ADSL.
La
chambre de notre hôtel sera faite chaque jour avec un petit
plaisir quotidien pour les filles, celui de trouver deux belles
fleurs délicatement déposées sur le lit. Elles
se retrouveront attachées dans les cheveux de chacune d'entre
elles quelques minutes plus tard.
L'hôtel
est charmant, le personnel souriant. Nous y resterons deux nuits de
plus afin de peaufiner la suite de notre périple à
Bali.
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