Nous avions prévu de
partir directement sur la péninsule Valdès après El Calafate. Mais
grâce à Elise, nous avons gagné 5 jours sur notre programme, la
remonté conseillée par Laure et Grégoire (rencontrés sur l'île
de Pâques) jusqu'à Bariloche devient alors possible.
Nous faisons une halte sur
El Chalten, avant de remonter plus au nord.
El Chalten est un petit
village coincé dans les montagnes, à quelques heures de pistes au
nord de El Calafate. L'approche de la ville est un peu magique, se
découvrant entre deux valons. En fait de piste, il s'agit de la
célèbre route 40, remontant l'Argentine sur un axe sud-nord. Comme
disent les guides, il faudra aller visiter El Chalten dès que la
route 40 sera enfin goudronnée depuis El Calafate !
La seule raison
d'être de cette ville est la proximité du mont Fitz Roy dans le
Parc National Los Glaciares, et l'activité de montagne et d'escalade
qui en découle. Il n'y avait d'ailleurs quasiment rien à cette
emplacement en 1980. La ville est à moitié en travaux, des petits
(ou grands) chalets de bois poussant comme des champignons pour
accueillir les touristes. Malgré les habitations chaleureuses,
l'accueil y est glacial. Il nous faudra faire 3 Backpackers avant de
nous installer dans une auberge très familiale aux odeurs de Maté.
Un belge, rencontré à l'abri de bus pour Bariloche, qualifiera les
dernières minutes à El Chalten, entassés sous un auvent pour
éviter la pluie, comme les plus chaleureuses de son séjour ici !
C'est dire.
Pourtant la
philosophie de la montagne est libre ici : la montagne appartient à
tout le monde, il n'y a donc pas de droit d'entrée à payer pour se
balader dans le Parc National Los Glaciares depuis ce lieu.
El Chalten signifie en
mapuche " la montagne qui fume", dû aux fréquents nuages
accrochés au sommet du Fitz Roy. Ce mont à la frontière
Chilo-argentine,qui ne dépasse pas les 3405 mètres d'altitude, est
pourtant l'un des dure au monde. Il a été gravit pour la première
fois par un français (cocorico !), Lionel Terray, en 1952. Le
granite très compact requiert un haut niveau d'escalade et les
conditions climatiques sont généralement extrêmes. De nos jours,
des centaines de personnes peuvent escalader l'Everest le même jour
alors que le Cerro Fitz Roy ne sera grimpé qu'une fois dans l'année.
Pour nous, pas de trekking
sur les glaciers, ni même d'escalade, mais un peu de repos et une
jolie balade entre deux gouttes. Le Fitz Roy ne se dévoilera pas
pour nous, nous ne pouvons pas avoir de la chance comme aux Torres
del Paine tous les jours !
Photos de notre balade en montagne avec vue sur le Fitz Roy
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